En cette fin septembre 2017, s’est tenue la 30ème édition du salon international de la lutherie. Comme chaque année depuis 1987, à Crémone en Italie, se réunissent les meilleurs intervenants de la lutherie haut de gamme dans le monde : luthiers, négociants, distributeurs, fabricants et commerçants d’accessoires etc…
J’y étais présent afin de représenter GEWA France aux côtés de GEWA Italie sur notre stand international. Cette année, l’accent était mis sur la présentation de nos étuis violoncelle Air Case, fabriqués en Allemagne, et leurs nouvelles couleurs. Une édition spéciale aux couleurs de l’Italie fût même produite pour l’occasion. Cette gamme d’étuis s’est enrichie encore dans la série violon d’une finition Diamond qui a fait l’unanimité auprès des visiteurs. Les étuis GEWA Air allient élégance et résistance aux chocs, aux changements de températures et à la torsion. Un must !
Les amateurs et professionnels en visite sur le salon ont aussi pu découvrir notre nouvelle série d’instruments « Aspirante », vernis finement à la main, découpés et sculptés par des machine CNC selon les côtes d’un Stradivarius, et déclinés en plusieurs finitions aux noms évocateurs : « Dresden », « Marseille », « Venezia » ou encore « York ». Une première mondiale dans cette gamme de prix !
J’ai profité de l’occasion qui m’était offerte pour la première fois pour visiter Crémone, ville aux chaudes couleurs. Quel patrimoine ! Quelle histoire ! Berceau de la lutherie mondiale, elle conserve en son sein la résonance de noms prestigieux tels qu’Andrea et Nicolo Amati, Antonio Stradivari, Giuseppe Guarneri. Leurs instruments ornent l’inestimable collection du musée, préservés dans leur écrin de verre, pièces maitresses de cette salle aux riches ornements : le « Charles IX » dédié au roi de France, le « Cremonese », le « Quarestani » ou encore le « Hamerle ». Pour cette visite, je n’aurais pu trouver meilleur guide qu’en la personne d’Alain Pignoux, client et ami, luthier à Tours, dont le savoir et l’expérience m’ont permis de m’enrichir et de profiter pleinement de l’endroit et des œuvres exposées.
Dans la salle principale, ma curiosité me pousse à lui poser une question : « Et toi, quel effet ça te fait tous ces instruments ?» « Je bande… » me répond-il avec bonhommie. « Tout simplement. »
Cette journée se termine par un apéritif que j’organise pour nos clients présents sur le salon et quelques uns de leurs amis. Au menu, charcuteries de porcs fermiers élevés en plein air et un bon cru du Luberon, chez nous. Le plaisir se partage…